Ce début de deuxième mouvement, presque solennel, ressemble à une marche, portée par les rythmes scandés par les vents : flûte, clarinette et basson, sous de funèbres accords tenus par les cordes et les cors.
Un solo de hautbois et les pizz (cordes pincées) des cordes font soudain apparaître la lumière et confère un caractère mélancolique à la partition.
Cette symphonie est une œuvre de jeunesse de Bizet. Elle sera redécouverte 55 ans plus tard, dans les années 1930, bien après la mort du compositeur (1875).
Quel génie malchanceux, ce Bizet !